Pour répondre à cette question, il faut savoir que c’est la notion de résidence fiscale qui est prise en compte par les services fiscaux.
Ainsi lorsque vous partez de France, vous devez signaler au centre des impôts votre départ et solder vos impôts. Vous devenez ainsi non-résident fiscal et vous soumettrez au régime fiscal de votre nouveau pays d’accueil.
Sachez que la France et le Québec ont signé une convention bilatérale qui permet d’éviter de payer une double imposition
La première année d’immigration le centre des impôts des non-résidents vous imposera sur l’ensemble de vos revenus du 1er janvier, à la date de votre départ de France. Puis vous serez imposable à partir de votre arrivée pour tous vos revenus par le Québec. L’année suivante vous devenez un contribuable pour la totalité de vos revenus au Québec.
Il faut savoir qu’ici les impôts sont retenus à la source.
Gardez vos justificatifs d’inscription au sport pour les enfants, les factures de dentistes, d’achat de vêtements professionnels, etc. Cela viendra en déduction de ce que vous avez déjà donné et peut déclencher un remboursement d’import.
Particularité d’un état fédéral, vous devrez faire une déclaration au Gouvernement Fédéral (le Canada) et une au Gouvernement Provincial (le Québec). Ces déclarations doivent se faire avant le 30 avril.
Conseil au vu du nombre de réductions d’impôt existantes et du double niveau d’impôt (provincial et fédéral), il est courant de faire intervenir un comptable pour remplir sa déclaration car celle-ci est complexe.
En ce qui concerne l’immobilier, les avantages fiscaux spécifiques liés à vos locations ne subissent aucune modification après un départ à l’étranger. Si vous vendez votre bien immobilier, vous serez assujetti à l’impôt sur la plus-value.
